Safeguard the Isenau ski area

C.J.

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2011-07-29 21:26

cj voyez la derniere29 Jul 2011, 20:40

Riche armateur norvégien, Kristian Siem investit aux Diablerets. Parce qu’il aime cette station où il dépose ses bagages pour s’y reposer.
Miroslaw Halaba
Kristian Siem, qu’est-ce qui vous plaît aux Diablerets?

La nature et son spectaculaire paysage alpin. Cette station, où je réside depuis une dizaine d’années, offre de belles pistes de ski. Elle est reliée à Villars et au Glacier 3000. Elle est aussi facilement accessible, notamment depuis Genève.

Pourquoi investissez-vous dans cette station des Alpes vaudoises?

C’est mon installation aux Diablerets, où j’ai construit un chalet, qui est à l’origine de mes activités dans la société DVVM, Diablerets Vrai Village de Montagne, créée en 2006. Les projets touristiques envisagés par les partenaires de cette société et les autorités communales m’ont convaincu d’apporter mon soutien.

Et ces projets ont-ils été réalisés?

Oui, quatre d’entre eux ont vu le jour. Nous avons construit trois chalets comprenant des appartements de vacances à l’emplacement d’un ancien hôtel situé à l’entrée du village. Nous avons installé des canons à neige pour 4 millions de francs, rénové toutes les chambres de l’Hôtel du Chamois pour 2,5 millions et apporté diverses transformations à l’Hôtel des Diablerets pour environ 1,5 million de francs.

Cet établissement sera pourtant fermé à la fin de la saison…

Effectivement. Nous ne sommes pas parvenus à rentabiliser cet hôtel. Il est très difficile d’avoir des lits chauds sans clients. Comme c’est le cas pour de nombreux hôtels de montagne en Suisse, nous n’avons pas de moyens de marketing suffisants pour commercialiser efficacement un tel établissement. L’hôtel devrait, par ailleurs, faire l’objet de coûteux travaux. Il était donc économiquement plus intéressant de transformer le bâtiment en appartements de vacances et de construire, ultérieurement, un nouvel hôtel. Nous songeons, au moins, à un quatre-étoiles, qui prendrait place sur un terrain que nous avons acheté à proximité de l’Hôtel des Diablerets.

Un de vos projets est le renouvellement de la télécabine d’Isenau. Où en êtes-vous avec ce dossier?

Nous avions initialement l’intention de relier avec une nouvelle télécabine les Diablerets au col du Pillon. Un ambitieux projet de 34 millions de francs. Trop ambitieux, probablement, pour cette petite station. La crise financière, les oppositions nous ont incités à nous concentrer sur le seul renouvellement de l’installation. Ce projet de 12 millions de francs, dont 9 millions seront à notre charge, reste toutefois important. Comme il figure dans la planification des Alpes vaudoises 2020, nous avons bon espoir de pouvoir disposer d’un soutien public. Nous attendons l’accord de la commune pour démarrer.

Envisagez-vous d’investir ailleurs?

Non, je ne suis pas venu dans les Alpes vaudoises pour investir dans le tourisme. Je n’ai pas l’intention de faire le forcing avec des projets qui ne sont pas souhaités.